Mission
Digital For The Planet est une organisation internationale basée à Paris, New York, Berlin et Cape Town, dont le but est de promouvoir l’écologie numérique, en répondant aux enjeux posés par trois types de pollutions numériques : la pollution numérique environnementale, la pollution numérique intellectuelle et sociétale.
Sans jamais décrier les outils numériques, Digital For The Planet souhaite participer à en initier le futur, car en l’état, elles ne répondent pas aux besoins des citoyens du monde : il s’agit de passer d’un numérique impondéré à un numérique résilient.
Digital For The Planet est une structure agissant, sous différentes formes, en faveur du numérique responsable depuis 2017. Elle se veut centrale, comme un pont entre les citoyens, les entreprises et les gouvernements.
L’écologie numérique
L’écologie numérique, notion initiée par Inès Leonarduzzi en 2017, traite des interrelations entre l’humain, l’environnement et la machine. Son approche se distingue par sa vision transversale des enjeux que pose le numérique. En effet, elle traite la pollution numérique environnementale mais aussi deux autres phénomènes, la pollution numérique intellectuelle et la pollution numérique sociétale, théorisés dans Réparer le futur, paru aux éditions de l’observatoire en 2021. Selon son auteur, c’est en endiguant ces trois enjeux que la route vers un numérique responsable est possible.
Nos objectifs
Nos objectifs sont définis en fonction des besoins locaux et des contextes mondiaux. Dans chacune des pollutions identifiées ci-dessus, nous déclinons des objectifs prioritaires tels que :
POLLUTION NUMÉRIQUE ENVIRONNEMENTALE
La pollution numérique environnementale définit l’ensemble des effets négatifs des technologies numériques sur le plan environnemental et humain.
01.
–
Contribuer à développer des filières durables sur toute la chaîne de valeurs en matière d’extraction des matières premières et promouvoir le développement d’emploi dans la fabrication des appareils en alignement avec les principes du commerce équitable et la valorisation du “local”.
02.
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Accompagner le développement et la valorisation d’une économie technologique circulaire (appareils électroniques, turbines d’éolienne, panneaux solaire, etc...) en travaillant étroitement avec les villes intelligentes ou encore le monde de l’art.
03.
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Accompagner les institutions intergouvernementales et pouvoirs publics sur la définition et le renforcement de lois relatives au “savoir d’achat” sur le plan français et européen, comme toute mesure permettant des chaînes de valeur de conception technologique plus responsables, tant sur le plan environnemental que social.
04.
–
Sensibiliser et informer les citoyens, en commençant par les plus jeunes, au sujet de l’impact environnemental et humain et les aider à adopter des gestes et comportements durables en mettant à profit les cas d’usages du monde, leur créativité et le champs des possibles.
POLLUTION NUMÉRIQUE INTELLECTUELLE
La pollution numérique intellectuelle définit l’ensemble des effets néfastes des technologies numériques sur le plan sanitaire et cognitif.
01.
–
Réduire les écarts générés intellectuels et sociaux par l’illectronisme, en France comme en Europe, en apportant formations et ateliers mais aussi en créant des relais de sorte que le numérique devienne une opportunité pour un plus grand nombre de femmes et d’hommes.
02.
–
Accompagner les professionnels de la santé et de l’éducation sur les dangers sanitaires liés à l’hyperconnexion, à l’exposition précoce des enfants aux écrans et l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale, tout comme les entreprises à opérer une transition numérique sur le plan intellectuel.
03.
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Lutter contre les dérives et manipulations commerciales en ligne (comme les dark patterns) tout en accompagnant le déploiement du design éthique dans les entreprises et les écoles via des formations, le management et développement de projets.
04.
–
Accompagner les familles vulnérables financièrement et intellectuellement sur la formation aux outils numériques et ses éventuels pièges de sorte que ceux-ci deviennent des accélérateurs de vie plutôt que des facteurs de clivage.
POLLUTION NUMÉRIQUE SOCIÉTALE
La pollution numérique sociétale désigne la manière dont les technologies numériques peuvent de temps à autre altérer les valeurs sociétales, comme le vivre ensemble, le respect des autres ou encore l’intégrité démocratique.
01.
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Promouvoir le civisme et le vivre-ensemble sur les plateformes sociales par le biais d’actions de sensibilisation (ateliers, médias, etc.) sociales et gouvernementales.
02.
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Lutter contre l’isolement, la haine et violences en ligne et le cyber-harcèlement, en particulier à l’égard des communautés les plus exposées (femmes, enfants, communautés LGTQIA ou religieuses, etc.)
03.
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Aider les citoyennes et citoyens à se prémunir des risques liés aux comportements en ligne, et à protéger aussi bien leur vie privée que leurs données, par le biais de formations, rencontres, ateliers ou encore des manifestations artistiques
04.
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Promouvoir et accompagner le projet de souveraineté citoyenne de la donnée en travaillant étroitement avec la Commission Européenne et les parties prenantes nationales sur la définition des cadres législatifs et juridiques nécessaires.
“À quoi sert le progrès si l’on progresse mal?”
INÈS LEONARDUZZI | fondatrice
L’ONG
Digital For The Planet est fondé en 2017 par Inès Leonarduzzi.
En 2018, l’ONG étoffe ses équipes (opérations, développement technologique, volontaires, chargés de projets) et compte rapidement 10 personnes dans son équipe. En parallèle, l’ONG créé des partenariats stratégiques avec plusieurs instituts de recherche, universités et institutions et ouvre un bureau à Manhattan, New York.
Du côté technologique, Digital For The Planet développe des outils permettant de suivre et réduire la consommation numérique et donc ses incidences environnementales. En 2019, Digital For The Planet ouvre un bureau à Cape Town, en Afrique du Sud, reçoit “le prix de l’innovation” par la Chambre de Commerce Internationale et remporte le premier marché public dédiés aux enjeux de la ville intelligence, grâce à son projet de blockchain à impact social, permettant d’offrir des opportunités d’enrichissement mutuel aux villes, aux citoyens et aux petits commerçants.
Depuis sa création, les équipes de Digital For The Planet sont intervenues auprès d’institutions telles que l’ONU à New York, l’OCDE à Paris, l’OTAN à Bruxelles ou encore l’assemblée nationale mais aussi auprès de jeunes publics (écoles, universités, associations) et des entreprises. Au total, Digital For The Planet a travaillé avec plus de 80 entreprises en France et à l’étranger, des multinationales aux PME.